Les chercheurs de l’hôpital pour enfants de Philadelphie, en Pennsylvanie, cherchent à faire approuver les premiers essais cliniques sur l’homme de leur dispositif d’utérus artificiel, baptisé Extra-uterine Environment for Newborn Development (EXTEND). Les 19 et 20 septembre prochains, la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis doit convoquer une réunion de « conseillers indépendants » sur le sujet pour discuter des « considérations réglementaires et éthiques » et de ce à quoi pourraient ressembler les essais sur l’homme pour cette technologie.
En 2017, les chercheurs de Philadelphie avaient testé leur système sur huit agneaux [1] (cf. Des agneaux prématurés se développent dans un utérus artificiel). En 2019, plusieurs membres de l’équipe ont rejoint une start-up, Vitara Biomedical, qui a depuis levé 100 millions de dollars pour développer EXTEND.
Aider les bébés prématurés
Les scientifiques « insistent sur le fait que cette technologie n’est pas destinée – ou capable – d’assister le développement depuis la conception jusqu’à la naissance ». Simuler « certains éléments d’un utérus naturel » augmentera le taux de survie et la santé des bébés extrêmement prématurés, espèrent-ils. La prématurité est la principale cause de décès et d’invalidité chez les enfants de moins de cinq ans.
Source : www.genethique.org
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Voici un film de science fiction… ou bien est-ce la réalité ? Des chercheurs veulent tester l’utérus artificiel avec des bébés humains. Comme le soulèvent les opposants dans cet article, il est très inquiétant que des fonds privés financent ces recherches, plutôt que l’analyse des causes de la prématurité par exemple. A quelles fins ? Pour contrôler le développement de l’être humain ?