Des données inexactes, incomplètes, biaisées ou obsolètes peuvent en effet gravement compromettre les résultats de l’IA, entraînant des risques juridiques et éthiques importants. Ces risques vont du non-respect des réglementations et des questions de responsabilité à la discrimination et à baisse de la confiance du public. Relever ces défis n’est pas seulement une nécessité technique, mais un impératif moral pour garantir un déploiement responsable de l’IA.
L’une des préoccupations les plus pressantes concernant les données erronées dans l’IA est la non-conformité réglementaire. Des réglementations telles que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe, qui restreint la manière dont les données sont collectées et utilisées à des fins spécifiques, et l’AI Act fixent des exigences strictes en matière d’exactitude et d’équité des données dans les systèmes d’IA. La non-conformité peut entraîner de lourdes amendes, des litiges juridiques et des atteintes à la réputation. Par exemple, il y a quelques années, Amazon a dû faire face à d’importantes réactions lorsque son outil de recrutement par IA s’est avéré discriminatoire à l’égard des femmes, ce qui a mis en évidence les conséquences juridiques des données biaisées.
Source : www.ledevoir.com
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L’IA pose de nombreuses questions. En dehors des erreurs et des données falsifiées, il faut s’interroger sur l’éthique de son utilisation et les risques juridiques, notamment pour les entreprises. Une réglementation globale doit être mise en œuvre pour protéger les droits individuels et la démocratie.