Le Synprefh avait déjà défendu l’objection de conscience des pharmaciens lors des auditions effectuées l’année dernière (cf. « Aide à mourir » : les pharmaciens et les établissements exclus de la clause de conscience). Désormais, les autres syndicats de professionnels et d’étudiants et la section H du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) affirment également leur volonté d’une clause de conscience spécifique. Il y a un « alignement » de l’ensemble de la profession, souligne Cyril Boronad.
Cette clause leur est pour le moment refusée au motif qu’il n’existerait pas un rapport « assez direct » entre la procédure d’euthanasie ou de suicide assisté et l’intervention du pharmacien. Pourtant « les professionnels des pharmacies à usage intérieur (PUI) seront mobilisés à deux étapes de la procédure, avec la réalisation de la préparation magistrale létale puis la dispensation, soit à l’officine pour les patients en ambulatoire, soit dans les services pour les patients hospitalisés ».
Source : www.genethique.org
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