Témoignages : Nous sommes mamans et polyamoureuses - Loin des représentations traditionnelles du couple, le polyamour gagne en visibilité ces dernières années. Mamans et polyamoureuses, Kibizu* et Claire témoignent de leur quotidien de parent et la vie avec leurs partenaires amoureux.
Du grec ancien “poly” et du latin “amor” signifiant respectivement “plusieurs” et “amour”, le polyamour est par définition la pluralité des liens amoureux et charnels. Dès 1816, le philosophe français Charles Fourier théorise ce qu’il nomme “l’amour multiple” dans un ouvrage intitulé Le Nouveau Monde amoureux. Aujourd’hui, pléthore d’orientations relationnelles et sexuelles prônent une reconnaissance dans la société, parmi lesquelles figurent les polyamoureux. Le polyamour reste toutefois un idéal propre à chacun et vécu différemment selon les personnes concernées.
Pour Kibizu, 38 ans : “Le polyamour, c'est la possibilité d’avoir des relations non-exclusives et plurielles sur divers aspects, à la fois romantiques que sexuelles… Bien entendu, tous les participants au polycule (à l’organisation) sont consentants à ce système.”about:blank
Claire, 29 ans voit dans le polyamour “une possibilité d’aimer plusieurs personnes en même temps. Pour moi, une relation polyamoureuse, c’est avoir plusieurs partenaires amoureux avec ou sans hiérarchie.”
Les deux jeunes femmes ont découvert le polyamour tardivement, fruit de leurs expériences personnelles passées et d’un rejet de la monogamie, synonyme pour elles d’inconfort sentimental :
“Quand j’étais petite, j’ai été témoin de disputes entre mes parents. Mon père souffrait d’être enfermé dans un couple et avait des relations extra-conjugales tandis que ma mère était triste des mensonges de mon père mais voulait qu’il lui appartienne. A partir de l’adolescence, j’ai alterné entre des périodes avec des garçons dont j’étais amoureuse, mais qui ne voulaient pas de relations et avec qui j’avais pas de soucis d’être “sexfriends”. Éthiquement et sentimentalement parlant, cela ne me gênait pas d’être amoureuse, sans être dans une relation de couple. Après, il y a eu des périodes où j’étais en couple traditionnel bien que je n’habitais pas avec mes copains. [...]"
Source : magicmaman.com
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Nous constatons chaque jour un peu plus les dégâts de l’individualisme et du progressisme. Les enfants sont toujours les premières victimes : comment imaginer se construire sainement sur des bases aussi instables ? La famille hétérosexuelle est le socle de la société sur lequel se bâtissent les individus pour grandir et s’épanouir. Sans cela, ce sont plutôt les cabinets des psys qui croîtront !