PMA pour toutes : comment faire face à la demande de sperme ? - Le mythe de la gratuité du don de sperme est en train de voler en éclats. Pour faire face à la pénurie de gamètes, les pays qui ont généralisé la PMA indemnisent les donneurs.
Avec l’adoption en août 2020 de la loi de bioéthique, les Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme (CECOS), chargés de permettre « à des couples et des femmes non mariées » de réaliser une « procréation par don », sont débordés. Équipés pour recueillir les dons de spermes et d’ovocytes, ils doivent faire face à un afflux de nouvelles demandes. Catherine Patrat est responsable du CECOS de l’hôpital Cochin à Paris. Elle explique que « le nombre de demandes de spermatozoïdes a été multiplié par cinq ou six ». Les CECOS prévoient une augmentation de 3.500 demandes sur l’année 2021. Dans le même temps, la levée de l’anonymat des donneurs, elle aussi introduite dans la loi d’août, pourrait en refroidir plus d’un…
Si Emmanuelle Cortot-Boucher, directrice de l’Agence de la biomédecine, estime que les stocks sont « suffisants pour faire face aux besoins pour les prochaines années même si la demande des femmes seules et des femmes mariées est dynamique », l’Agence lance une nouvelle campagne pour inciter au don de gamètes : sperme et ovocyte. Une campagne d’une ampleur inédite, tournée vers le grand public, qui sous le titre « Merci », surfe sur les bons sentiments.
Source : fr.aleteia.org
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La saga PMA sans père continue ! C’est maintenant l’heure de la propagande active : vous avez certainement déjà vu ou entendu une des publicités pour inciter aux dons de gamètes avec un argumentaire fallacieux. Avec qui doit-on être solidaire ? Avec des adultes prêts à tout pour avoir un enfant ? Ou avec des enfants qui seront à jamais privés de père ? L’ampleur de la pénurie de gamètes nous dira si les Français soutenaient vraiment cette réforme.