Fausses couches : accompagner psychologiquement la perte d’un enfant - Le 17 janvier, une proposition de loi a été déposée par Sandrine Josso, députée MoDem de Loire Atlantique, afin d’améliorer la prise en charge de la fausse couche. Elle est cosignée de 48 autres députés.
Ce sujet douloureux est souvent occulté alors que pourtant « en France, une grossesse sur quatre se termine par une fausse couche ». « 200 000 femmes par an » sont concernées et « une femme sur dix traverse cette épreuve au cours de sa vie » rappelle la députée.
Bien que longtemps minimisée, une interruption spontanée de grossesse est toujours un événement traumatisant pouvant avoir un impact sur la santé mentale des femmes.
Comme l’ont démontré les résultats de deux études [1] (cf. Fausses couches : un rapport du Lancet plaide pour une meilleure prise en charge et Une fausse couche peut entraîner un stress post-traumatique) des troubles psychiques peuvent survenir après une fausse couche précoce ou une grossesse extra-utérine. « Près d’une femme sur trois souffrirait de stress post‑traumatique, avec des symptômes de reviviscence, d’évitement et d’hypervigilance neurovégétative pouvant perdurer, pour une personne sur six, jusqu’à neuf mois. 25 % des femmes interrogées présenteraient des symptômes d’anxiété modérée à sévère et 10 % d’entre elles souffriraient de dépression » indiquent-elles.
Source : genethique.org