C’est au cours de la première échographie que Virginie, accompagnée de sa fille de 7 ans, de son compagnon et de l’enfant de ce dernier âgé de 4 ans, apprend que la vessie du bébé est très grosse. Elle se rend donc au CHU de Dijon afin de subir des examens complémentaires. Après l’amniocentèse, il faut attendre plusieurs semaines pour obtenir le résultat. Là, « mon monde s’est écroulé » témoigne Virginie. Le médecin lui propose implicitement une IMG. « Je ne vous dis pas de le faire, mais effectivement, si la demande est faite, elle sera acceptée » lui explique-t-il.
Incapable de se décider en quelques minutes, le couple obtient un délai de réflexion d’une semaine. « On réfléchit, on réfléchit… un jour, on garde, un jour, on arrête. En fait, on ne sait pas vraiment, et on voit le temps passer » témoigne-t-elle.
En effectuant des recherches sur internet, Virginie découvre qu’une opération est possible. « Pourquoi on ne m’en a pas parlé ? » s’interroge-t-elle. « On m’a répondu “ça ne sera pas chez nous, ça sera à Necker” ».
Accroché à cette lueur d’espoir, le couple se rend à Paris où on leur apprend que leur « bébé allait arriver à terme sans problème, parce que dans le ventre ça allait, mais qu’à la naissance, ça serait compliqué ». Les reins d’Hugo ne fonctionnant pas, « il aurait fallu le greffer, mais pour ça il faut attendre qu’il fasse un certain poids, et les greffes de reins, c’est tous les 10 ans » énumère-t-elle.
Face à ce processus qui leur semble « très, très compliqué », ils demandent au personnel soignant une IMG. « Je me revois signer, en me disant, “tu signes l’arrêt de mort de ton enfant'” », se souvient Virginie.
Source : www.genethique.org
Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine