Avortement : l'OMS appelle à lever les restrictions, pour limiter les risques pour les femmes - De nombreux pays limitent drastiquement le droit à l'avortement, le réservant à des situations où la santé de la mère est en danger.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé cemercredi à faciliter autant que possible l'accès des femmes à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), estimant que les restrictions ne réduisent pas le nombre d'avortements mais en augmentent les risques.
"Nous recommandons que les femmes et les jeunes filles puissent accéder à l'avortement et aux services de planning familial quand elles en ont besoin", a déclaré Craig Lissner, un cadre de l'OMS, dans un communiqué.
De nombreux pays limitent drastiquement le droit à l'avortement, le réservant à des situations où la santé de la mère est en danger. Quelques-uns, comme le Salvador, l'interdisent même intégralement.
Les craintes des défenseurs de l'accès à l'avortement se sont récemment concentrées sur les États-Unis où plusieurs États ont adopté des mesures restrictives et où la Cour suprême semble prête à revenir sur l'idée que l'IVG constitue un droit inattaquable.
L'OMS recommande, elle, de "supprimer les restrictions inutiles sur le plan médical", citant "la criminalisation, des délais obligatoires d'attente, le fait d'imposer l'accord d'autres personnes - conjoints ou famille - ou d'institutions, et le fait d'interdire l'avortement au-delà d'un certain stade de la grossesse".
Source : bfmtv.com
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L’OMS reprend le même discours qu’en 1974 en France, celui des lobbies pro-IVG, pour pousser à l’adoption de la loi Veil autorisant l’avortement : les femmes avorteront quand même quelle que soit la loi et les avortements clandestins sont dangereux.
Nous savons aujourd’hui que cette rhétorique est fausse et que les chiffres donnés à l’époque étaient volontairement surévalués. C’est à se demander quels sont les intérêts de ces lobbies à propager la mort : probablement financiers d’abord, certainement idéologiques ensuite.