Le NHS England avait commandé une enquête en 2020 face à l’inquiétude suscité par le service d’identité de genre pour les enfants du Tavistock & Portman NHS Foundation Trust (cf. Transition de genre chez les mineurs : le volte-face du NHS ; Royaume-Uni : fermeture du service d’identité de genre du Tavistock). Alors qu’en 2009, une cinquantaine d’enfants y étaient accueillis, ils étaient plus de 5 000 en 2021-2022 (cf. Royaume-Uni : entre 2000 et 2018, sept fois plus de jeunes de 16-17 ans se sont déclarés transgenres). Selon Hilary Cass, les enfants étaient « coachés » sur ce qu’ils devaient dire pour obtenir des bloqueurs de puberté, recevant notamment l’ordre de ne pas divulguer leurs antécédents d’abus. Or, une étude citée dans le rapport, explique que 67 % des enfants fréquentant les services d’identité de genre ont été victimes de négligences ou d’abus (cf. Royaume-Uni : une jeune femme poursuit la clinique où elle a subi une « transition de genre »).
Le rapport présente 32 recommandations visant à façonner les nouveaux services du NHS England pour les mineurs qui s’interrogent sur leur genre (cf. « Les jeunes », faux héros et vraies proies de notre époque).
Parmi les conseils donnés, le document recommande une approche globale comprenant « un dépistage de l’état du développement neurologique, y compris les troubles du spectre autistique, et une évaluation de la santé mentale » (cf. Bloqueurs de puberté : un effet souvent négatif sur la santé mentale des adolescents). Il exhorte les services sociaux à faire preuve d’une « extrême prudence » en exigeant notamment « une justification clinique claire pour fournir des hormones » avant l’âge de la majorité.
Source : www.genethique.org
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