« Une grande et belle loi de liberté, d’égalité et de fraternité. » Par ces mots, Olivier Falorni, député MoDem de Charente-Maritime, introduit sa nouvelle proposition de loi autorisant l’euthanasie et le suicide assisté, déposée le 6 mars 2025 à l’Assemblée nationale. « Ce texte propose un ultime recours, celui d’une aide à mourir pour des malades condamnés par la maladie mais qui ne veulent pas être condamnés à l’agonie », ajoute l’élu, par ailleurs membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), principal groupe de pression en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté.
La « grande loi républicaine » d’Olivier Falorni est quasi conforme au texte débattu à partir du 27 mai 2024 et interrompue par la dissolution de l’Assemblée, le 9 juin suivant, dont il était l’auteur. Elle autorise « une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale, (…) afin qu’elle se l’administre ou, lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder, se la fasse administrer par un médecin ou par un infirmier ».
La personne, majeure, de nationalité française ou résidente en France, doit être atteinte « d’une affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale » et « présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection, qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable selon la personne lorsqu’elle a choisi de ne pas recevoir ou d’arrêter de recevoir un traitement ». En effet, les patients peuvent refuser les traitements qui leur sont proposés depuis 2002. Un droit confirmé par les lois Leonetti de 2005 et Claeys-Leonetti en 2016, qui, dans l’esprit du législateur, offre justement une alternative à l’euthanasie.
Source : www.lavie.fr
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Les débats sur la fin de vie commenceront le 12 mai. Comme nous l’avons déjà expliqué, les propositions de loi sur "l’aide active à mourir" (euthanasie ou suicide assisté) et les soins palliatifs seront examinées et votées ensemble, bien que ce soit deux textes distincts. Le risque est donc de lier les deux sujets pour faire du "en même temps" de manière totalement déraisonnable. L'obstination du député Olivier Falorni, militant de longue date en faveur de l'euthanasie, essaie par tous les moyens de faire passer sa proposition de loi qu'il sait fragilisée depuis qu'elle n'est plus intégrée dans un texte sur les soins palliatifs. L'article du magazine La Vie, fait un point utile à ce sujet. A lire !