« Un programme était-il nécessaire ? » À l’occasion d’une question au gouvernement, le sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques, Max Brisson a interpellé le ministre chargé de la réussite scolaire et l’enseignement professionnel, Alexandre Portier, sur l’éducation à la vie affective et sexuelle. Depuis 2001, une loi impose l’organisation d’au moins trois séances d’éducation à la vie sexuelle et affective. Un nouveau programme doit être présenté en décembre et approuvé par le Conseil supérieur des programmes. Un programme qualifié de « très progressif » et « très séquencé » par la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet.
Le contenu de ce texte, ni dévoilé ni approuvé, inquiète le Sénat. « Assurez-vous que le contenu de chaque cycle sera adapté à l’âge des élèves, que les références à l’identité de genre seront retirées ? Assurez-vous le Sénat que toute trace de wokisme en sera expurgée ? » s’emporte Max Brisson. Dans sa réponse, le ministre Alexandre Portier défend l’utilité du programme estimant que l’on vit « une époque qui nous interdit d’être spectateurs face aux violences sexuelles ». Ce dernier évoque aussi l’importance de proposer une éducation sur le sujet pour empêcher la prolifération des images à caractère pornographiques dans les cours de récréation.
Source : www.publicsenat.fr
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C'est le 5 décembre prochain que le nouveau programme scolaire sur la vie affective et sexuelle doit être examiné par le Conseil Supérieur de l'Education. L'interpellation des citoyens à ce sujet commence à porter ses fruits jusqu'au plus haut de l'état puisque le ministre Alexandre Portier tout en défendant, devant le Sénat, l’utilité du programme - estimant que l’on vit « une époque qui nous interdit d’être spectateurs face aux violences sexuelles » - a cependant reconnu que « ce programme en l’état n’est pas acceptable ». Cet article est à lire et l'intervention du Ministre à encourager et à diffuser !