« Depuis l’introduction de la loi en 1990, nous avons assisté à des avancées scientifiques significatives et il est désormais de plus en plus possible pour les chercheurs de développer et de maintenir des embryons au-delà de 14 jours, veut justifier Peter Thompson. Cela pourrait fournir des informations précieuses, dans un environnement strictement réglementé, pour permettre la recherche à des fins spécifiques qui sont déjà définies dans la loi. »
Sans grande surprise les arguments sont ceux régulièrement avancés quand il s’agit de faire évoluer le cadre réglementaire en matière de bioéthique.
Tout d’abord l’objectif. En l’occurrence, il s’agirait d’« identifier les problèmes pouvant survenir à un stade précoce de la grossesse » et d’« améliorer notre compréhension de la façon dont les maladies congénitales commencent à se développer ». La fin justifierait-elle les moyens ?
Source : www.genethique.org
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L’éternel débat sur la nécessité de la recherche scientifique sur l’embryon. En Grande-Bretagne, l’autorité de régulation sur la fertilité voudrait prolonger la durée limite de recherche sur l’embryon de 14 à 28 jours. Les raisons invoquées sont toujours les mêmes : mieux connaître le développement humain et rester compétitif. Pourtant le développement humain, lui, ne change pas, c’est bien à partir du 15e jour que le système nerveux et le cerveau se développent. Pour contourner ces limites, les chercheurs sont prêts à tout, comme par exemple utiliser des embryons issus de cellules souches et non de gamètes, donc avec une « valeur humaine » moindre. Tout ceci doit nous faire prendre conscience que la vie créée par Dieu existe dès le commencement et doit être valorisée et respectée.