Pourquoi la parodie de la Cène à l’ouverture des J.O. 2024 est inacceptable - Les deux tables

 Pourquoi la parodie de la Cène à l’ouverture des J.O. 2024 est inacceptable - Les deux tables
Publié le
July 29, 2024

Communique de presse - Pourquoi la parodie de la Cène à l’ouverture des J.O. 2024 est inacceptable - « Les Jeux de Paris 2024 promettent d’être un moment historique pour l’inclusion et la visibilité des athlètes LGBT+», affirmait, il y a quelques mois, une boutique de vente en ligne dédiée à la mode gay. Ce moment de « visibilité historique » est donc arrivé et a été mis en scène par une mise en Cène falsifiée lors de l’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Thomas Jolly, qui en a été le concepteur, a choisi en effet de réunir des drags queens dans une parodie ressemblant au célèbre tableau de La Cène de Léonard de Vinci sur le dernier repas du Christ.

L’objectif ne pouvait pas être sportif : quel lien entre l’humilité et la simplicité de la Cène et la gloire des J.O. ? L’objectif ne pouvait pas être la promotion des trois valeurs olympiques que sont « l’excellence, le respect et l’amitié », puisque le show de promotion de la « queer culture » était conçu pour blesser et choquer une partie de l’humanité. Cette partie de l’humanité pardonnera parce qu’elle a depuis des siècles appris à le faire selon les mots mêmes de Jésus : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous maudissent ». Mais les autorités publiques françaises, n’auraient pas dû laisser faire car elles sont garantes du « vivre ensemble » et du respect d’autrui. La fraternité ne peut pas être le dernier mot de la devise républicaine et être bafouée à ce point. Le CPDH reproche aux autorités publiques un laisser-aller inacceptable dans lequel l’irrespect et l’offense prennent assurément le pas sur l’amitié et la concorde.

S’il faut revenir à l’Evangile, et il le faut puisque le sujet a été placardé dans le cadre d’une parodie de scène biblique, le CPDH attire l’attention de chacun sur deux repas auxquels Jésus a participé : le déjeuner chez le collecteur d'impôts Lévy-Matthieu et le dernier souper que le Sauveur préside avec ses disciples. Dans le premier cas, Jésus est invité et il n’a pas honte de prendre place parmi ceux qui sont pourtant jugés comme des « gens de mauvaise vie » ; il agit avec bonté. Celle qu’il ressent profondément et qui le pousse à dire clairement : « Changez d’attitude car le royaume des cieux est proche » (Evangile de Matthieu chapitre 4 v. 17). Chacun d’entre nous, bien que nous soyons pécheurs peut inviter Jésus à sa table. C’est même là une persévérante attente du Sauveur : « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3 v. 20).

Le second repas est celui du « dernier souper ». Cette fois c’est Jésus qui invite. C’est la scène parodiée par Thomas Jolly, vendredi 26 juillet 2024. Le vin qui y est partagé n’est pas celui de Dionysos, dieu grec apparu dans une prestation décalée censurée par plusieurs télévisions du monde, mais celui du don de soi, le sang du Christ venu chercher et sauver ce qui est perdu. Le pain rompu n’est pas celui de l’illusion ou de la désillusion mais le corps de Christ venu porter nos fardeaux et nos souffrances. A cette table ne peuvent s’asseoir que des pécheurs graciés, pardonnés. La Bonne Nouvelle, c’est que l’invitation tient toujours ! Cette table-là n’est pas encore desservie, contrairement à celle de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ; cependant la condition pour s’y asseoir c’est la repentance et l’acceptation du pardon de Dieu. Ici pas de faux-semblants, pas de moqueries, pas de parodies, tout y est authentique, sincère et charitable. Une vraie fraternité retrouvée ! Chacun d’entre nous y est invité.

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