Le projet de loi bioéthique prévoit d’autoriser la mise au point de chimères animal-homme (cf. Les embryons chimériques à l’heure de la révision de la loi de bioéthique): « Un embryon de souris, de lapin ou de porc pourra se voir ajouter in vitro des cellules embryonnaires humaines, avant d’être implanté in vivo et mené à terme ». Si la commission bioéthique des sénateurs a supprimé cette disposition la semaine dernière (cf. Loi de bioéthique au Sénat : sauver les meubles ?), la volonté du gouvernement est bien de légaliser ces expériences. Le magazine famille chrétienne s’interroge sur le sujet, « absent des médias et ignoré du grand public jusqu’à une date récente».
Pour les chercheurs français déjà autorisés à travailler sur des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh), « l’objectif est de mettre des cellules [souches embryonnaires] humaines dans un embryon animal et de voir comment ces cellules vont être capables de se différencier ». Leur rengaine : « mieux connaitre le développement embryonnaire ». Ils pratiquent d’ores et déjà la création de chimères animal homme en laboratoire, s’appuyant « sur une sorte de vide juridique » et utilisant des cellules souches pluripotentes induites (iPS)[1].
Le second objectif de ces recherches est la production d’organes humains dans un animal, en vue de les transplanter chez l’homme. « Les problèmes techniques rencontrés par les chercheurs sont nombreux et les résultats pour l’heure peu concluants », mais certains « continuent d’y croire » (cf. Le Japon autorise la première expérience de chimères animaux-humains).
Source : genethique.org
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Pour sa part, le projet de loi bioéthique poursuit son chemin législatif. Le Sénat a pour le moment rejeté la possibilité de créer des embryons chimères mais nous ne sommes pas à l’abri d’un revirement. Nous devons rester vigilant pour préserver les futures générations de la folie de l’homme qui se prend pour Dieu. Rien de nouveau sous le soleil...