Le projet de loi, portée par la ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo, comportera trois parties :
Le développement des soins palliatifs
Le droit des patients notamment les directives anticipées
Et La légalisation du suicide assisté, même si ce terme (qui est un oxymore) ne sera sans doute pas retenu in fine.
Il faudra répondre à 5 critères pour y avoir recours. Deux critères administratifs : résider en France et avoir plus de 18 ans. Trois critères médicaux qui seront évalués par plusieurs professionnels de santé :
- Un « pronostic vital engagé à moyen terme » sans plus de précisions sur le délai (comme il est question de « court terme » dans la loi Claeys-Leonetti)
- Une souffrance « insupportable » ou « réfractaire », qu’aucun médicament ne peut apaiser
- La certitude que c’est un « choix libre, éclairé et répété ».
Chaque mot a son importance. Et, en parallèle, une clause de conscience pour tous les professionnels de santé, pas que les médécins. Ce cadre pourra bien sûr évoluer au gré des discussions parlementaires.
Si vous imaginez la droite et l’extrême droite opposées parce que conservatrices, la gauche enthousiaste parce que c’est un droit nouveau, et au centre une majorité qui suit le chef, vous avez tout faux !
Source : www.radiofrance.fr
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Le projet de loi sur la fin de vie doit être proposé au Parlement prochainement. Le contenu ne nous surprend pas mais les débats s’annoncent longs et houleux. Le CPDH œuvre pour le respect de la dignité humaine du commencement de la vie à la mort naturelle car l’un ne va pas sans l’autre. Comme le pressentent certains députés, la légalisation de l’euthanasie impacterait les plus vulnérables.