La campagne #FaitesDesParents s’invite sur de nouveaux supports. Dessins humoristiques sur Topito [1], « collaborations commerciales » avec des influenceurs sur Instagram, l’ABM ne lâche pas sa cible. Car pour l’Agence, les jeunes de 18 à 24 ans sont l’un des « deux publics les plus enclins à donner ».
Un ton de connivence, un langage familier, il semblerait que le don de gamètes ne doive pas être pris au sérieux, surtout à 18 ans. Pourtant ce geste n’est-il pas des plus engageants ? (cf. PMA : 434 demandes d’accès aux origines depuis 2022) D’autant plus à un âge où l’on ne conçoit pas encore de donner la vie ? « Dès lors que le don de sperme serait désormais possible dès 18 ans, à un âge où la perspective de devenir parent n’est pas dans un horizon qui importe à la vie psychique, le comble de la dénaturation de sens serait atteint », dénonce le pédopsychiatre et psychanalyste Christian Flavigny (cf. « Les jeunes », faux héros et vraies proies de notre époque). Et « ne pas fixer les limites propices à la maturation [des jeunes], à la raison de les respecter, c’est ne pas assurer la protection qui leur est due ».
Source : www.genethique.org
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Une campagne marketing pour inciter les jeunes aux dons de gamètes ? L’Agence de la biomédecine ne recule devant rien ! Pourtant à 18 ans, on n’est loin d’avoir conscience de ce que le don de gamètes implique - la création d’enfants en chair et en os - surtout avec la levée de l’anonymat des donneurs. A 36 ans, ces jeunes donneurs risquent d’avoir des surprises !