3 questions à Franck Meyer à propos de « l’opération Jérémie »

3 questions à Franck Meyer à propos de « l’opération Jérémie »
Publié le
October 16, 2020
Qu’est-ce que « l’opération Jérémie » ?

Franck Meyer : Jérémie était un prophète qui a vécu en Israël au VIème siècle avant Jésus-Christ, à un moment où une partie de son peuple avait été emmené en déportation par les chaldéens, jusqu’à Babylone et ses environs - lieu actuellement situé en Irak, au Moyen-Orient. Ces familles, déportées de force dans un pays et une ville qu’elles ne connaissaient pas, n’avaient qu’une seule envie : quitter cet endroit et retourner à Jérusalem. Mais Jérémie, inspiré par Dieu, leur écrit une lettre dans laquelle il leur donne un ordre de la part de Dieu : « Recherchez le bien de la ville où je vous ai déporté et intercédez en sa faveur, parce que votre paix dépendra de la sienne » (Jérémie 29 : 7). Ce n’est certainement pas ce que les destinataires de cette lettre voulaient entendre ! Au CPDH (Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine), nous croyons que ce message est aussi pour nous aujourd’hui.

En quoi consiste cette « opération » ?

Franck Meyer : Nous l’avons résumée par quatre mots clefs : prier, rencontrer, remercier, servir.

  • Prier, parce que c’est ce que demande Dieu dans la « lettre de Jérémie » : « intercédez en sa faveur ». Il y a une dimension compassionnelle dans la prière d’intercession : il s’agit de demander à Dieu sa faveur et sa grâce pour notre ville et ses habitants.
  • Rencontrer, car nous sommes des êtres de relations. Il faut apprendre à aller vers les autres et en particulier vers ceux qui dirigent la ville (le maire et les conseillers municipaux). Si on veut prier convenablement, il est nécessaire d’apprendre à connaître notre environnement, notre ville, c’est pourquoi le CPDH et ses partenaires donnent des conseils pratiques qui sont disponibles gratuitement, en téléchargement.
  • Remercier. C’est une étape clef que celle-là ! La reconnaissance ouvre le cœur de nos concitoyens et des élus à Dieu. Quand on nous dit merci, ne sommes-nous pas dans la joie ? Nous avons alors envie de poursuivre les bonnes actions entreprises. En tant que chrétien, il nous faut encourager le bien par l’expression de notre reconnaissance.
  • Servir. « N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et en vérité », nous recommande l’apôtre Jean (1 Jean 3 : 18). C’est une évidence, mais nous n’y pensons pas toujours. Les ressources proposées dans le cadre de « l’opération Jérémie » sont là pour donner des exemples et des idées. Cette liste viendra se compléter au fil des mois par les témoignages que le CPDH recevra et relaiera.
Sur combien de temps et comment se déroulera cette opération ?

Franck Meyer : « l’opération Jérémie » est actuellement réactivée, à la suite des élections municipales qui ont eu lieu cette année, mais le CPDH l’a imaginé en 2014. Cette opération est faite pour durer. Nos villages et nos villes ont besoin d’hommes et de femmes qui intercèdent pour eux et qui recherchent le bien et la paix. Il n’y a pas de « date limite de consommation » pour cela. C’est une opération qui a été conçue pour durer, d’autant qu’elle a commencée il y a environ 2600 ans ! Nous avons prévu une série de webinaires pour accompagner la relance de cette opération et nous imaginons des « points de rendez-vous » à la fois par internet, mais aussi en présentiel puisque qu’avec le collectif d’associations partenaires (Conseil National des Evangéliques de France, Associations Familiales Protestantes, Jeunesse Pour Christ et Top Chrétien), des actions de formation et d’accompagnement pourront se construire librement au fur et à mesure des besoins.

Newsletter hebdomadaire
Ne ratez aucune information. Recevez un seul e-mail avec toutes les actualités de la semaine.
Nous respectons vos données personnelles. Politique de confidentialité
Merci ! Votre inscription a bien été reçue.
Oups! Une erreur s'est produite. Si le problème persiste, contactez-nous.

Consulter les fiches repères

Le wokisme
Yoga ou sophrologie dans les écoles publiques. Est-ce autorisé ?
Les élections départementales
La liberté d'expression à l'école