Prématurité : les limites de la viabilité repoussées

Prématurité : les limites de la viabilité repoussées
Publié le
February 4, 2022

Prématurité : les limites de la viabilité repoussées - De "record" en "record", les limites de la viabilité des nourrissons prématurés semblent toujours plus repoussées. Et interrogent sur la pratique de l’avortement.

Le 30 décembre 2021, une jeune femme de 17 ans a donné naissance au plus petit bébé prématuré né au Royaume-Uni, durant ces vingt dernières années. La petite fille pesait 325 grammes à la naissance et aurait dû naître au mois d’avril. Née après 25 semaines de grossesse, les médecins ne donnaient que 20% de chance de survie au bébé. Sous étroite surveillance, Hannah restera à l’hôpital au moins jusqu’au mois d’avril.

L’histoire d’Hannah n’est pas un cas isolé. Déjà le 31 mars 2017, Austin était né avec 18 semaines d’avance. Il ne pesait que 570 grammes. Sa peau était tellement fine que l’on pouvait distinguer ses organes. Ses oreilles et ses poumons n’étaient pas terminés. Et l’année dernière, un ancien prématuré est entré au Guinness des records après avoir soufflé sa première bougie. Grâce aux progrès de la médecine, les nouveau-nés prématurés sont viables de plus en plus tôt. Un bébé japonais a défrayé la chronique, en sortant de l’hôpital en bonne santé, cinq mois après sa naissance. Il était né en 2018, à 24 semaines et ne pesait alors que 268 grammes.

Naître de plus en plus tôt, avorter de plus en plus tard ?

Le Docteur Edward Bell, médecin en néonatalogie et professeur de pédiatrie à l’Université de l’Iowa aux États-Unis, témoigne : « Je fais ce métier depuis 40 ans, et j’ai vu le seuil de viabilité reculer d’une semaine tous les 10 ans dans mon hôpital. »Aujourd’hui, « des bébés minuscules survivent à 24, 23, voire 22 semaines ».

Source : fr.aleteia.org

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Commentaire du CPDH

Alors que l’allongement du délai d’IVG de 12 à 14 semaines est en débat au Parlement en France, ce « miracle » de la science qui permet à de très grands prématurés de survivre devrait nous faire voir l’avortement autrement. Finalement, la vie de l’enfant aux yeux de la loi n’a de valeur que si elle s’inscrit dans un « projet parental », cela va à l’encontre de la dignité qui doit être conférée à chaque être humain de sa naissance à sa mort naturelle.

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