Sans logement adapté, une femme handicapée demande l’« aide médicale à mourir » - Une jeune femme handicapée « est sur le point d’obtenir l’approbation finale de sa demande de mort médicalement assistée après avoir tenté en vain de trouver un appartement abordable ». Denise [1] est âgée de 31 ans et réside à Toronto.
Denise se déplace en fauteuil roulant suite à une lésion de la moelle épinière subie il y a six ans. Par ailleurs, on lui a diagnostiqué une polysensibilité chimique qui peut lui déclencher « des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des migraines hémiplégiques », voire un choc anaphylactique, lorsqu’elle est exposée à certains produits chimiques.
Une demande de suicide assisté en raison de la pauvreté
L’un de ses médecins, le Dr Riina Bray, a cherché un meilleur logement, affirmant que Denise a besoin d’un « déménagement immédiat pour sa sécurité ». Mais elle n’est pas parvenue à trouver un logement qui corresponde aux moyens de Denise. Son seul revenu provient du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées. La jeune femme explique n’avoir pas réussi non plus à obtenir un logement temporaire ou des « fonds d’urgence ».
Source : genethique.org
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Une histoire vraiment tragique ! Et qui fait écho au témoignage du Dr Saba sur la situation au Canada. Comment une société peut-elle en arriver là ? C’est un exemple parmi tant d’autres d’une logique mercantile appliquée à la santé et à l’humain. Alors que les débats sont lancés sur la fin de vie et l’euthanasie en France, cette histoire doit nous servir d’avertissement car Denise demain, ça pourrait être vous, vos proches, vos amis…