La pandémie de Covid-19 n'a pas ralenti la traite des êtres humains (ONUDC)

La pandémie de Covid-19 n'a pas ralenti la traite des êtres humains (ONUDC)
Publié le
July 30, 2021

La pandémie de Covid-19 n'a pas ralenti la traite des êtres humains (ONUDC) - Une nouvelle étude de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) montre l'impact dévastateur de la Covid-19 sur les victimes et les survivants de traite des personnes et souligne que les enfants sont de plus en plus les cibles de criminels qui les exploitent. 

L'étude évalue également comment les organisations de première ligne ont répondu aux défis posés par la pandémie et comment elles ont pu continuer à fournir des services essentiels malgré les restrictions. 

Entre-temps, les trafiquants ont profité de cette crise mondiale en exploitant la perte de revenus des ménages et la hausse du temps passé en ligne par les adultes et les enfants. 

« La pandémie a aggravé les vulnérabilités à la traite des personnes tout en rendant la détection de ce crime encore plus difficile ainsi que l’accès à la justice pour les victimes, qui doivent également lutter pour obtenir de l’aide », a déclaré Ghada Waly, Directrice exécutive de l'ONUDC. 

« Cette étude est une nouvelle ressource importante pour les décideurs politiques et les praticiens de la justice pénale, car elle examine les stratégies à succès d’enquêtes et poursuites de traite en temps de crise », a ajouté Mme Waly. « Elle offre également des recommandations sur le soutien à apporter aux intervenants de première ligne et aux victimes ainsi que sur le renforcement de la résilience face aux crises futures ».

La Covid-19 a augmenté le risque de traite pour les personnes en situation de vulnérabilité

La publication de l’ONUDC montre que les mesures prises pour enrayer la propagation du virus ont augmenté le risque de traite pour les personnes en situation de vulnérabilité, exposé davantage les victimes à l’exploitation et limité l'accès aux services essentiels pour les survivants de ce crime.   

« Les trafiquants profitent des vulnérabilités et attirent souvent leurs victimes avec de fausses promesses d'emploi », a expliqué Ilias Chatzis, chef de la section Traite des personnes et trafic illicite de migrants de l'ONUDC, qui a élaboré cette nouvelle étude. 

« La pandémie a entrainé d’importantes pertes d'emplois dans de nombreux secteurs, ce qui donne aux réseaux criminels l'occasion d’exploiter les personnes désespérées », a-t-il ajouté.  

Source : news.un.org

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