Travailler pour la liberté dans un monde d'exploitation et de traite des êtres humains

Travailler pour la liberté dans un monde d'exploitation et de traite des êtres humains
Publié le
July 25, 2022

Travailler pour la liberté dans un monde d'exploitation et de traite des êtres humains - Histoire d’une victime

Il était arrivé à Glasgow via Londres par le bus de nuit. Autour d’une tasse de café chaud dans notre centre d’accueil du centre-ville, et avec l’aide d’un bénévole parlant sa langue, il a pu nous raconter une partie de son histoire.[1]

Il avait quitté l’Afrique pour l’Europe afin d’échapper au terrorisme et à la guerre qui y sévissent et avait réussi à se rendre en Belgique. Il avait espéré pouvoir demander l’asile, s’acculturer et faire sa vie en Europe mais, comme tant d’autres, il s’est retrouvé victime de l’exploitation. Ravi lorsqu’un fermier belge lui avait proposé un emploi, il a travaillé dur pour lui pendant de nombreuses semaines. Logé et nourri avec d’autres personnes, certes de façon sommaire, au début, cela semblait un bon arrangement, mais il est vite devenu évident que le fermier n’avait pas l’intention de le payer. Quand il a demandé son salaire, on l’a éconduit sans ménagement.

Il a donc décidé de partir, mais où aller ? Il a opté pour le Royaume-Uni et est arrivé à Glasgow, sans connaître personne et sans parler anglais. Après avoir dormi plusieurs nuits dans la rue, il était épuisé, affamé et désemparé.

On trouve des victimes de l’exploitation et de la traite des êtres humains dans le monde entier. Beaucoup sont exploités alors qu’ils fuient des persécutions religieuses ou ethniques ou la guerre, comme cet homme (je l’appellerai Thierry). Et leur nombre est appelé à augmenter. Au moment où j’écris ces lignes, plus de trois millions de personnes ont dû quitter l’Ukraine à la suite de l’invasion de leur pays par les forces russes. Dans leur déplacement et leur désespoir, ces personnes sont très vulnérables à l’exploitation par les trafiquants d’êtres humains qui savent qui cibler. On rapporte déjà que de nombreux enfants ont disparu à la frontière Ukraine-Pologne.[2]

Source : lausanne.org

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Commentaire du CPDH

Marion Carson, aumônière de la Glasgow city Mission, signe ici un article important sur le sujet de la traite des êtres humains et le « mouvement de Lausanne » s’en fait utilement l’écho. « Nous croyons qu’il en va de la responsabilité des chrétiens non seulement de travailler avec les victimes mais aussi et avant tout d’aider à prévenir cette souffrance », écrit cette chrétienne évangélique écossaise. Une très bonne réflexion dénonçant les trafics mondialisés et tout en nous proposant un regard biblique bien ajusté.

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