Transitions de genre : « Quand la France se réveillera-t-elle ? »

Transitions de genre : « Quand la France se réveillera-t-elle ? »
Publié le
June 19, 2024
Transitions de genre : « Quand la France se réveillera-t-elle ? » - Le Sénat vient de voter une proposition de loi visant à limiter les interventions médicales sur les mineurs se déclarant transgenres (cf. Changement de genre chez les mineurs : le Sénat adopte une proposition de loi visant à « encadrer les pratiques médicales »). En dépit de l’objectif visé, à savoir protéger les mineurs, le texte s’est vu qualifié de « transphobe » par ses opposants. Alors que le débat devient de plus en plus difficile sur les questions relatives aux transitions de genre, y compris chez les mineurs, Dora Moutot et Marguerite Stern signent une enquête approfondie sur le sujet intitulée Transmania. Elles ont accepté de répondre aux questions de Gènéthique.

Gènéthique : Pourquoi parler de « Transmania » ? Comment la définissez-vous ? Comment expliquer l’ampleur actuelle prise par ce phénomène ? Qu’est-ce qui vous a poussées à écrire ce livre ?

Dora Moutot et Marguerite Stern : La « Transmania », c’est cette frénésie transgenriste qui s’est emparée de nos institutions, des médias, des écoles, qui s’est infiltrée dans toutes les sphères de la société. La « Transmania » c’est aussi le fait que le sujet trans soit devenu complètement électrique, au point qu’il est devenu dangereux d’émettre un avis dissident, ou même de simplement questionner le sujet trans. L’ampleur du phénomène s’explique à la fois par un phénomène de contagion sociale via les réseaux sociaux, mais aussi à travers un travail de lobbying actif.

Nous avons voulu écrire ce livre car après 4 ans de harcèlement sur le sujet, et la sensation d’être souvent mal comprises, nous voulions rendre notre message plus audible, et mener un véritable travail d’enquête afin d’alerter sur ce sujet qui nous semble très important. Il n’existait pas encore en France, un livre qui analysait le phénomène avec un grand angle, et un ton accessible pour le grand public ; c’est donc chose faite !

G : Vous êtes régulièrement accusées de « transphobie ». Que répondez-vous ? Etes-vous opposées à toutes les « transitions de genre » ? Existe-t-il des personnes transgenres opposées au phénomène actuel ?

DM et MS : Nous répondons qu’il faudrait peut-être revoir la définition de ce qu’est la transphobie. Aujourd’hui, tout est devenu « transphobe ». Vous avez le malheur de dire qu’un homme qui se croit femme reste un homme ? Transphobe ! Vous avez le malheur de parler des dangers des bloqueurs de puberté ? Transphobe ! Nous ne sommes pas d’accord avec cela. L’étiquette « transphobe » est aujourd’hui utilisée pour jeter le discrédit sur toute personne qui essaye de questionner le monde. La véritable transphobie, c’est le fait d’appeler à la haine envers des personnes trans, en raison de leur transidentité, ce qui est bien loin de nous. Il n’y a absolument aucune haine dans nos propos.

Non, nous ne sommes pas opposées à toutes les transitions. Nous considérons que pour certaines personnes, transitionner est parfois la seule solution pour souffrir un peu moins, car la dysphorie leur pourrit la vie. Mais nous pensons que cela ne doit pas être pris à la légère, et nous nous demandons tout de même si cela est éthique. Par exemple, est-ce éthique que des médecins procèdent à l’ablation du sexe sain de certains de leurs patients ? Et aussi, il se trouve que la dysphorie de genre a été dépsychiatrisée, pourtant certains patients trans bénéficient de l’ALD31[1] : nous y voyons une énorme contradiction. Pourquoi l’assurance maladie devrait-elle rembourser les frais de santé de personnes qui ne seraient soi-disant pas malades ?

Source : www.genethique.org

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Commentaire du CPDH

Gènéthique propose une interview très intéressante de deux féministes radicales, Dora Moutot et Marguerite Stern, qui s’opposent à l’idéologie transgenriste. À force de s’éloigner du réel, à la fois par le langage et la science, c’est la vérité qui devient inaccessible. Il est par ailleurs paradoxal que ce soit les mouvements prônant la tolérance de tout et n’importe quoi, qui se révèlent finalement les plus violents envers leurs opposants.

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