Transition de genre : que fait l’école ?

Transition de genre : que fait l’école ?
Publié le
January 29, 2021

En France le phénomène explose. Le nombre de médecins qui ouvrent des consultations de transidentité aussi. C’est même devenu un véritable « phénomène médiatique », entre « émancipation » et « effet de mode ». Depuis cinq ans, un professeur de sport observe chez ses élèves « un volontaire brouillage des codes » : « des garçons qui portent une jupe sur leur jean, des filles aux tenues unisexes… » Des choses qui, au début, relevaient selon lui de « l’excentricité adolescente ». Mais depuis deux ans, « des élèves plus militants, en lien avec les groupes LGBT, ont commencé à se revendiquer “non binaires” ».

« Dans ma pratique, en France, je n’avais eu qu’une seule demande de ce type en 15 ans », raconte quant à lui le Dr Chambry, l’un des premiers à avoir ouvert une consultation de « dysphorie de genre »[1]. Au début, il recevait une dizaine de jeunes par an. Aujourd’hui il en reçoit dix par mois, avec une liste d’attente de dix-huit mois. 200 jeunes de 12 à 20 ans sont suivis chaque mois au Centre Intersectoriel d’Accueil pour Adolescents (Ciapa), 500 autres consultent également à l’Hôpital Robert Debré et à la Pitié Salpêtrière. « Cela a commencé à flamber depuis cinq ans. Aujourd’hui, nous sommes débordés », témoigne le pédopsychiatre.

Lors de ces consultations, les petits patients –moyenne d’âge 14 ans- se voient d’abord proposer des bloqueurs de puberté, un traitement réversible prescrit à partir de 10 ans. Puis à 15 ans, ils commencent un traitement hormonal, « pour développer les caractères sexuels secondaires (comme la pilosité) du sexe choisi ». Enfin, à partir de la majorité, des chirurgiens s’occupent des opérations génitales.

Ce type de consultation est loin de faire l’unanimité. Le documentaire « Petite fille », diffusé fin novembre sur Arte n’est qu’un « film de propagande » pour Céline Masson, psychanalyste qui a co-signé début janvier une tribune dans Marianne (cf. Enfants transgenres : il faut espérer que l’expérience de Keira Bell éclairera Sasha (Olivia Sarton)). Des parents reconnaissent l’ « embrigadement de leurs enfants » par les réseaux sociaux. « Les progrès incontestables de la médecine de ces vingt dernières années, et en particulier l’endocrinologie et la chirurgie plastique, ont rendu possible des “transformations” corporelles qui ont permis à des hommes de devenir des femmes et inversement, du moins en apparence , (mais) l’humain est contraint, il ne peut pas tout » souligne la tribune. Pour Céline Masson cette tendance est le fruit « de notre société droits-de-l’hommiste, du libéralisme à outrance, de la revendication “c’est mon corps”», déplorant «une emprise par des militants de l’extrême, qui rejettent la psychanalyse».

Source : genethique.org

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Commentaire du CPDH

Un sujet dont nous avons souvent parlé : les enfants transgenres. Alors que l’école de la République est sommée d’aller dans le sens du « progressisme », l’exemple anglais nous appelle à la prudence et au bon sens. Non, un enfant en pleine construction psychique, n’est pas à même de prendre la décision de changer de sexe, ni d’en comprendre les implications à long terme. Non, un enfant ne peut pas être le cobaye d’idéologies et de pseudo-expériences scientifiques !

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