TEMOIGNAGE. Transition de genre : "Ça me permet d'éliminer tout ce qui n'est pas moi ", témoigne Liz née dans le mauvais corps

TEMOIGNAGE. Transition de genre : "Ça me permet d'éliminer tout ce qui n'est pas moi ", témoigne Liz née dans le mauvais corps
Publié le
January 3, 2023

TEMOIGNAGE. Transition de genre : "Ça me permet d'éliminer tout ce qui n'est pas moi ", témoigne Liz née dans le mauvais corps - S'il n'existe aucune donnée sur le nombre de mineurs transgenres, le nombre de consultations et séjours hospitaliers a augmenté de manière significative ces dix dernières années. Des questions se posent encore sur la délicate prise en charge de ces adolescents en souffrance.

Liz, cheveux blonds, lunettes discrètes, est née dans un corps de garçon. La lycéenne de 17 ans qui vit à Paris est en transition depuis un peu plus d'un an. "Ça me permet d'éliminer tout ce qui n'est pas moi dans mon corps", explique-t-elle. Son processus de changement de genre s'est fait en plusieurs étapes : "J'ai commencé par l'annoncer à mes proches, que ce soit à ma famille ou à mes amis. Ensuite, médicalement : j'ai commencé à prendre des traitements. Et enfin, administrativement".

"C'est vraiment ce qui peut m'aider"

Liz est suivie par un pédopsychiatre, un endocrinologue et par son médecin traitant. Depuis quelques mois, elle suit un traitement hormonal assez lourd. "À la première prise des bloqueurs de puberté par exemple, tout de suite il y a une grosse fatigue qui s'installe, même au niveau des émotions, on peut ressentir des choses beaucoup plus fortes après la prise des bloqueurs. Au début, ça fait peur, mais quand je compare au bien que ça me fait mentalement, à quel point ça m'aide de pouvoir transitionner, je me dis qu'il n'y a pas de débat à avoir." Les adolescents peuvent recevoir des bloqueurs de puberté dès l'âge de 15-16 ans.

Source : francetvinfo.fr

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Commentaire du CPDH

Un témoignage à la fois poignant et triste. Poignant de voir la souffrance et le mal-être de ces jeunes « transgenres », toute une génération en proie aux doutes quant à son identité. Triste car les transitions précoces ne sont pas la solution à leur mal-être… et rajoutent de la souffrance à des profils trop jeunes et déjà fragilisés par le manque criant de repères. Nous le voyons avec les mouvements de plus en plus nombreux de « détransitionneurs » et d’interdiction des cliniques du genre en Suède et au Royaume-Uni par exemple. C’est un abus manifeste de faiblesse d’un système qui profite uniquement aux idéologues.

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