Comme l’avait indiqué Olivier Mermet, l’un des deux copilotes du plan, lors du congrès de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) en avril 2023, les 60 millions d’euros dédiés à des mesures nouvelles annoncées en 2021 ont été abondés de plus de 10 millions. Quant aux 120 millions de financement évalués au démarrage du plan, ils ont « largement » été dépassés en raison de la hausse des tarifs (cf. Soins palliatifs : la promesse d’« une petite révolution », mais pas de moyens).
L’un des objectifs est le développement de projets d’unités de soins palliatifs (USP) (cf. « L’enjeu n’est même plus de développer les soins palliatifs. Il s’agit d’éviter leur écroulement »). Olivier Mermet recense onze ouvertures dans des départements non pourvus, auxquelles s’ajoutent quatre unités pour renforcer l’offre en 2024.
Source : www.genethique.org
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Il serait temps de prendre vraiment au sérieux le déploiement des soins palliatifs. Avec deux « plans d’action » rebaptisés « stratégies » à l’occasion des débats sur la fin de vie, le gouvernement entend élargir l’accès aux soins palliatifs rapidement. Les financements supplémentaires sont effectivement un plus mais restent très insuffisants pour s’étendre à tout le territoire et à tous les citoyens. Au vu du timing, ce déploiement accéléré ressemble malheureusement à une stratégie pour faire passer la pilule de l’euthanasie, à laquelle le Président de la République ne semble pas vouloir renoncer.