Sénat : plus de 250 signataires pour un texte contre les violences pornographiques - Plus de 250 sénateurs ont cosigné une proposition de résolution transpartisane «appelant à faire de la lutte contre les violences pornographiques une priorité de politique publique», a-t-on appris lundi 13 février auprès de ses auteurs.
Ce texte sera discuté dans l'hémicycle du Sénat le 1er mars, la veille du coup d'envoi des débats sur la réforme des retraites. L'ensemble des présidents des huit groupes politiques du Sénat figurent au nombre des signataires.
La proposition de résolution, qui n'a pas de valeur contraignante, fait suite à un rapport sénatorial choc publié en septembre dernier dénonçant les dérives de l'industrie de la porno et appelant le gouvernement à agir. La proposition rédigée par les auteurs du rapport invite notamment le gouvernement «à mettre en œuvre un plan interministériel de lutte contre ces violences» et à «explorer toutes les mesures fiscales permettant de taxer l'activité de l'industrie pornographique et les milliards d'euros de profits qu'elle génère chaque année».
Elle recommande un renforcement de l'arsenal pénal.Le texte formule également plusieurs propositions pour protéger les plus jeunes de l'exposition aux contenus pornographiques. Sur le sujet de l'accès des sites porno, la manière dont ces sites devront vérifier l'âge de leurs utilisateurs doit être présentée incessamment par le gouvernement, l'Arcom et la Cnil.
Source : lefigaro.fr
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Les sénateurs continuent de s’emparer de la question pornographique. Suite au rapport de septembre 2022 « Porno, l’enfer du décor », ils proposent maintenant une résolution sur les violences pornographiques, c’est-à-dire les violences commises lors des tournages envers les acteurs et les actrices. C’est bien, mais ne faudrait-il pas plutôt considérer le porno lui-même comme une violence ? Une violence contre des relations femmes-hommes équilibrées, un viol de l’intimité des enfants et adolescents, une déchéance de la société toute entière…
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