René Frydman : Éradiquer la GPA est à souhaiter, au niveau mondial, par principe et sans concession. - Celui qu’on appelle le « père du bébé éprouvette » en France – technique mise au point avec le biologiste Jacques Testart n’a jamais caché son aversion pour la GPA.
Dans son livre à paraitre, Le dictionnaire de ma vie, le gynécologue obstétricien René Frydman « redit tout le mal qu’il pense de la gestation pour autrui » selon Le journal du dimanche qui en partage des extraits.Fervent opposant à la gestation pour autrui est claire, il est aussi le défenseur de la procréation artificielle même hors indication d’infertilité.
En 2016, il publiait un manifeste dans Le Monde, cosigné par 130 professionnels qui « reconnaissaient avoir aidé et accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant hors du cadre légal ». En somme, d’avoir enfreint la loi en vigueur. Il milite également pour l’extension du diagnostic préimplantatoire (DPI). C’est lui qui, en 2000, réalise la première naissance après un DPI et en 2003, et en 2011, il crée le premier bébé « médicament » en France, technique éthiquement très controversée.
En revanche en ce qui concerne la technique des mères porteuses, Il l’affirme haut et fort : « disposer du corps d’une femme durant douze mois en moyenne (le temps de la FIV plus le temps de la grossesse et du rétablissement) comme d’une machine à procréer n‘est rien de moins qu’une aliénation d’autrui, qu’une prostitution, que de l’esclavage ». Pour lui, « inutile de se voiler la face : la majorité des femmes porteuses sont dans des situations précaires, voire misérables. »
Source : alliancevita.org
Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine
René Frydman, inventeur de l’AMP, se prononce contre la GPA et pour son abolition internationale. Son argumentaire est intéressant puisqu’il considère la GPA au même titre que la prostitution ou l’esclavage en raison des conditions précaires des mères porteuses. Et il ne reconnaît pas de droit à l’enfant qui justifierait ces pratiques malgré sa défense de la PMA sans père. Là où il se trompe en revanche, est qu’il ne place pas le curseur sur les droits de l’enfant, notamment les conséquences des techniques d’AMP comme l’absence de père, l’accès aux origines, la santé, etc.