Protégeons les enfants et les adolescents contre les idéologies toxiques poussant à la transaffirmation prématurée

Protégeons les enfants et les adolescents contre les idéologies toxiques poussant à la transaffirmation prématurée

Protégeons les enfants et les adolescents contre les idéologies toxiques poussant à la transaffirmation prématurée - Dans plusieurs endroits du monde, dont l'Europe, de nombreux citoyens et scientifiques sont préoccupés par la récente déferlante de mineurs qui se déclarent transgenres (IGVM, 2022; Zucker, 2017). Avec des intentions louables, certains professionnels de la santé pensent qu'il y a peu de place pour interroger ce ressenti.

Avec des intentions louables, certains professionnels de la santé pensent qu'il y a peu de place pour interroger ce ressenti. Ces professionnels proposent alors, parfois rapidement, des traitements transaffirmatifs qui permettent grâce à des prescriptions d'hormones et des opérations chirurgicales de transformer un corps pour le faire ressembler à un corps du sexe opposé. Au vu des dernières études et constatations, cette prise en charge médicale apparaît de plus en plus contestable (Barnes, 2023; Eliacheff, 2022; Shrier, 2022 - cf. références infra).

En notre qualité de médecins, nous souhaitons tirer la sonnette d'alarme face à ce qui est devenu un sérieux problème de santé publique. A l'heure actuelle, les prises en charge transaffirmatives chez les mineurs sont remises en question dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni (Cass, 2022), en Suède (SEGM, 2022) et en Finlande (Kelleher, 2023), les traitements transaffirmatifs pour mineurs ont été réévalués et limités dans le cadre précis d'études scientifiques. Aux Etats-Unis, une majorité des Etats ont restreint, pour les mineurs, l'accès aux soins liés à l'affirmation du genre ou envisagent d'adopter des lois en ce sens (HRC, 2023). Parmi ceux-ci, quinze Etats interdisent les soins aux mineurs fondés sur l'affirmation du genre. Dans le cadre de ces interdictions, les médecins qui continuent à prodiguer des soins s'exposent à des sanctions directes majeures (Mallory et al., 2023).

Ces changements résultent d'une double prise de conscience. D'une part, il est établi que, chez ces mineurs, le ressenti " trans " est fortement favorisé, voire induit, par des influences sociales (Littman, 2018) ; il est donc évitable ou réversible (Singh et al., 2021; Steensma et al., 2011). D'autre part, les traitements transaffirmatifs sont lourds de conséquences souvent irréversibles pour la santé physique, mentale et sociale (Biggs, 2021; Panagiotakopoulos et al., 2020; Ristori & Steensma, 2016), sans aucune preuve scientifique d'amélioration significative du mal-être fondamental du jeune concerné (Carmichael et al., 2021; Clayton, 2023; Clayton et al., 2022; NICE, 2020, 2020b). De plus, des études et témoignages montrent l'existence de problèmes de santé physique, mentale ou sociale antérieurs ou concomitants au ressenti " trans " chez une majorité de ces jeunes (Kaltiala-Heino et al., 2015). Ceux-ci doivent donc impérativement être évalués et traités avant toute intervention physique.

Source : lejournaldumedecin.com

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