Le projet de loi bioéthique, voté en catimini à l’Assemblée nationale le 1er août dernier, revient dans l’actualité avec son examen par le Sénat. Rémi Tell, entrepreneur engagé dans la vie publique, s’inquiète de la passivité de la société française face à ce texte porteur d’enjeux colossaux.
Il est si préoccupant qu’il préoccupe si peu... Cinq mois après son examen en première lecture à l’Assemblée nationale, le projet de loi bioéthique arrive au Sénat. Admettons-le : sa portée anthropologique peu commune contraste avec l’indifférence qu’il suscite.
PMA sans père ; création d’individus chimères Homme-Animal potentiellement dotés d’une conscience ; possibilité d’interrompre la grossesse jusqu’à son terme au simple motif d’une « détresse psychosociale » …ce texte pose d’immenses questions, aussi grandes que l’inquiétude et l’indignation dont il devrait constituer l’occasion dans toute société saine.
Hélas, rares ont été les grandes voix à s’exprimer à son sujet. Il y eut quelques valeureux députés, consacrant leur été à croiser le fer avec la majorité présidentielle dans l’hémicycle désespérément vide du Palais Bourbon ; Michel Onfray, qui sur un plateau de télévision le déclara digne des pires fantasmes du Docteur Mengele ; Philippe de Villiers, parlant à son propos de « transgression criminelle » ou l’avocat Gilles-William Goldnadel, au travers de plusieurs textes dans lesquels il fit part de son « effroi » et de sa « révolte ». Pour le reste rien, ou si peu. Afin de s’en convaincre, il suffit d’ailleurs d’interroger un oncle, une amie ou le premier passant dans la rue : personne n’a entendu parler ni ne s’est fait d’opinion sur le projet de loi bioéthique.
Source : valeursactuelles.com
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Un article très bien écrit sur le déni de démocratie autour du projet de loi bioéthique. Avec ce projet de loi, le gouvernement ne s’attaque pas seulement à la bioéthique mais aussi à nos droits et libertés les plus élémentaires en tant que citoyens. Nous devons résister à la déconstruction de notre humanité ! Nous devons nous unir ! Rejoignez-nous les 30 et 31 janvier !