Marché de la GPA en Ukraine: «L'égoïste inquiétude des clients occidentaux face à la détresse des mères porteuses» - Alors que la guerre s'intensifie en Ukraine, des couples français s'épanchent dans la presse sur leur inquiétude à pouvoir mener à bien leur projet de GPA en Ukraine. La journaliste et essayiste, Céline Revel-Dumas, dénonce l'indécence de ces revendications.
La guerre est si monstrueuse qu'elle jette à la face des hommes ce qu'ils supportent le moins du monde : la vérité. Ce week-end, contre toute attente, la gestation pour autrui a révélé son véritable visage. Celui d'un opportunisme commercial insensé satisfait par un égoïsme aveugle. Alors que le monde voit le peuple ukrainien résister contre l'envahisseur russe, que Kiev est assiégée par les chars, que des civils fuient ou s'enterrent dans des abris de fortune, deux femmes françaises bloquées en Ukraine et attendant la naissance d'enfants nés de GPA apparaissent, elles, tout sourire sur BFMTV et LCI.
Leur «gros problème», selon leurs mots : «Toutes les administrations fonctionnent au ralenti, voir pas du tout», déclare l'une d'elles. Les deux femmes en appellent au gouvernement français pour être rapatriées avec «leur bébé», le plus vite possible. Les deux femmes pensent «à tous les Français, à toutes mamans et tous les papas qui sont eux en France et qui vont avoir leur naissance dans quelques jours (…) et qui ne pourront pas récupérer leur bébé». Alors même que l'armée russe sème la mort, ces deux Françaises pensent aux couples qui ne pourront pas récupérer l'enfant prévu. Indécence.
Source : amp.lefigaro.fr
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Un mot nous vient à l’esprit à la lecture de cet article : indécence. L’indécence des parents d’intention qui ne pensent qu’à leur intérêt propre. L’indécence des cliniques de GPA qui ne cherchent que leurs profits. L’indécence des conditions de vie de ces Ukrainiennes qui vendent leur ventre pour survivre et sont maintenant sommées de délivrer leur marchandise dans un pays en guerre, quoiqu’il en coûte. Nous devons défendre ces vérités qui dérangent.