L’Etat viole les « droits fondamentaux » des migrants à Calais et Grande-Synthe, selon la CNCDH

L’Etat viole les « droits fondamentaux » des migrants à Calais et Grande-Synthe, selon la CNCDH
Publié le
February 12, 2021

L’Etat viole les « droits fondamentaux » des migrants à Calais et Grande-Synthe, selon la CNCDH - Une délégation de la Commission nationale consultative des droits de l’homme s’est rendue en décembre sur le littoral nord, constatant une « dégradation » des conditions de vie pour le millier d’exilés qui y vivent.

L’avis est sans détour. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a dénoncé jeudi 12 février la violation des « droits fondamentaux » des exilés à Calais et Grande-Synthe, où les migrants se trouvent dans un « extrême dénuement » en raison des démantèlements quasi quotidiens de leurs lieux de vie.

Une délégation de la CNCDH, qui s’est rendue mi-décembre sur le littoral nord, a constaté une « dégradation » des conditions de vie pour le millier d’exilés qui y vivent dans l’espoir de gagner l’Angleterre.

Pour « dissuader » l’implantation des exilés, l’Etat a « mis en place une politique intransigeante de lutte contre les points de fixation sur l’ensemble du littoral », observe la CNCDH dans son avis rendu public jeudi. Et de déplorer :

« Sur le terrain, cela se traduit par des opérations quasi quotidiennes de démantèlement et de destruction des abris provisoires et une multiplication des obstacles afin d’empêcher les actions citoyennes d’aide. En conséquence, les personnes exilées s’épuisent à errer, sans cesse à la recherche d’abris de fortune et de moyens de survie dans des lieux toujours plus hostiles, plus insalubres, plus isolés et ainsi plus dangereux. »

Les démantèlements devraient être assortis de solutions de mise à l’abri, un « impératif humanitaire », insiste l’institution, « compte tenu de la détresse et de l’extrême dénuement » de ces personnes, qui font l’objet d’un « déni d’existence ». La « détérioration des conditions dans lesquelles survivent les personnes exilées sur la zone frontalière ainsi que la violation récurrente de leurs droits fondamentaux sont inacceptables », tacle encore la CNCDH.

Source : lemonde.fr

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