La théorie du genre s'invite par surprise dans la loi sur le séparatisme - Plusieurs députés se sont opposés lundi à l’introduction de la notion « d’identité de genre » dans le Code de la Sécurité intérieure, prévue par la « loi confortant les principes de la République ». Propager des idées tendant à encourager des discriminations en raison de "l’identité de genre" deviendrait un motif suffisant pour dissoudre une association.
Le projet de loi « Séparatisme » réserve chaque jour de nouvelles surprises. La dernière en date concerne l’introduction de la notion d’« identité de genre » dans le Code de la Sécurité intérieure par le biais de l’article 8 du projet, débattu en première lecture à l’Assemblée nationale le 8 février en fin de journée avant d’être adopté. Que vient faire la théorie du genre au beau milieu d’un texte qui vise à lutter contre le séparatisme islamiste ?
En l’occurrence, la notion d’« identité de genre » s’invite à l’occasion d’une réforme de l’article L212-1 du Code de Sécurité intérieure qui encadre la dissolution en Conseil des ministres de certaines associations considérées comme particulièrement dangereux. L’article 8 du projet de loi « Séparatisme » met à jour et étend les caractéristiques des associations susceptibles d’être dissoutes.
Pourront ainsi désormais l’être celles qui « provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens », « qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées », ou qui « tendent » à porter atteinte (« ont pour but » dans la législation actuelle) à « la forme à la forme républicaine du Gouvernement ». Pour les associations qui provoquent « à la discrimination, à la haine ou à la violence », il suffira maintenant qu’elles y « contribuent » pour se voir dissoutes. C’est là que s’invite la notion d’« identité de genre ».
Source : famillechretienne.fr