Deux ans après l'ouverture en accès libre de ChatGPT, de nombreux élèves ont appris à s'en servir, parfois comme une simple aide à la rédaction, parfois pour écrire des devoirs entiers à leur place. Une évolution qui contraint déjà les enseignants à adapter leur correction ou leurs exercices.
"J'en avais entendu parler lors de sa sortie, mais sans penser à l'essayer, puis j'ai vu de plus en plus de vidéos sur TikTok qui le faisaient", se souvient Dan, tout juste sorti de terminale. Combien d'élèves ont suivi cet exemple ? "Pour les commentaires de texte en philo, la moitié de la classe utilisait ChatGPT !", claironne le récent bachelier. Impossible de quantifier précisément le phénomène, car il n'existe aucune étude à ce sujet concernant les collèges ou les lycées en France. Mais aussi parce que les IA peuvent être utilisées de manière plus subtile qu'en leur demandant de faire tout le travail. "Je l'utilise parfois pour réviser et m'entraîner, raconte ainsi Colombe, élève de seconde à Paris. En générant des questions types avant un examen, en lui demandant de résumer les thèmes à retenir..." Rien de répréhensible, en l'occurrence. [...]
Le recours à l'IA devient plus discutable quand il sert à résoudre un exercice destiné à être corrigé et noté par un professeur. Rémy, que l'école a "très vite gonflé", concède l'avoir "pas mal utilisée en français et en philosophie" au lycée, notamment face au cauchemar de nombreux écoliers : la dissertation. "Je lui donnais le maximum de détails sur notre leçon et je lui demandais une structure, raconte l'étudiant. C'est une sorte de copilote."
Source : www.francetvinfo.fr
Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine