La jeunesse davantage touchée par les effets néfastes des écrans, selon l'Insee

La jeunesse davantage touchée par les effets néfastes des écrans, selon l'Insee
Publié le
June 17, 2024
La jeunesse davantage touchée par les effets néfastes des écrans, selon l'Insee - Diminution du temps de sommeil, mise à l'écart des loisirs, source de conflits au sein des familles : une nouvelle étude publiée par l'Insee pointe qu'en 2023, 34 % des internautes de 15 à 74 ans connaissent au moins un effet néfaste lié à l'usage des écrans dans la vie courante.

Selon l’enquête sur les technologies de l’information et de la communication, six effets néfastes existent vis-à-vis de notre rapport avec les écrans (ordinateur, smartphone, tablette, télévision, console de jeu, etc.) : réduction du temps de sommeil, négligence des activités de loisirs, conflits avec ses proches à cause de son usage d’un écran, problèmes au travail ou à l’école, envie obsédante d’être sur un écran (penser sans arrêt à une série, aux réseaux sociaux, à un jeu sur ordinateur, etc.), ou encore sensation de tristesse ou de déprime à cause de son usage des écrans.

Une étude Insee publiée récemment montre que l’année dernière, 34 % des internautes de 15 à 74 ans déclarent avoir connu au moins un effet néfaste lié à l’usage des écrans dans la vie courante, en dehors des temps d’étude ou de travail. Les auteurs précisent que « pour être considéré comme néfaste, la personne doit avoir déclaré avoir ressenti cet effet au moins une fois par semaine au cours des trois derniers mois. »

Un phénomène qui touche la jeunesse

Selon les résultats, il ne fait aucun doute que c’est la jeunesse qui paie le plus lourd tribut dans sa consommation d’écrans. « En 2023, 37 % des 15-19 ans déclarent limiter leur temps de sommeil au moins une fois par semaine pour rester sur les écrans, contre 25 % parmi l’ensemble des internautes ». Les plus touchés sont les 20-29 ans, qui sont 43 % à rester sur leurs écrans au lieu d’aller dormir. Les auteurs de l’étude rappellent en parallèle que, pourtant, « les besoins physiologiques en sommeil des plus jeunes sont plus importants, notamment en période scolaire ».

Les écrans pénalisent également davantage les plus jeunes dans la pratique de loisirs. 10 % des personnes déclarent avoir négligé au moins une fois par semaine leurs loisirs pour rester sur des écrans en 2023 et « cette part est la plus élevée parmi les jeunes : ils sont 18 % parmi les 20-24 ans, 15 % parmi les 15-19 ans et 13 % parmi les 25-29 ans ». À titre de comparaison, les 65-74 ans ne sont que 5 % à sacrifier un loisir.

Source : www.maire-info.com

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Commentaire du CPDH

Une étude récente démontre les effets néfastes des écrans sur tous mais surtout sur les plus jeunes. Cela influe sur leur sommeil, leurs loisirs, leur vie sociale et bien sûr la vie familiale, leur état de santé mentale avec pour conséquence addiction et dépression. Sur les enfants, la surexposition aux écrans engendre aussi des retards d’apprentissage et des troubles du comportement. Sur ce sujet, retrouvez la vidéo de notre webinaire avec Mission Vie et Famille.

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