Ces lignes directrices seront articulées autour de 5 axes : « la fourniture de soins tenant compte du genre, y compris la fourniture d’hormones ; l’éducation et la formation des professionnels de santé à la fourniture de soins tenant compte du genre ; la fourniture de soins de santé aux personnes transgenres et aux personnes issues de la diversité de genre qui ont subi des violences interpersonnelles, fondés sur leurs besoins ; les politiques de santé qui soutiennent les soins tenant compte du genre, et la reconnaissance juridique de l’autodétermination de l’identité de genre ».
Les membres du groupe de travail en charge de l’élaboration de ce guide doivent se réunir du 19 au 21 février 2024. Choisis « parmi les chercheurs possédant une expertise technique pertinente, parmi les utilisateurs finaux (responsables de programmes et professionnels de santé) et parmi les représentants d’organisations communautaires trans et de la diversité de genre », la liste de ces 21 membres est publique, « conformément à la politique de l’OMS en matière de conflits d’intérêts » (cf. Prise en charge des personnes « transgenres » : un recours contre la HAS). L’instance indique que les commentaires étaient à faire parvenir avant le 8 janvier.
Suite à cette annonce, la Society for evidence based gender medicine (SEGM), un collectif de médecins et de chercheurs, s’est déclarée préoccupée.
Le collectif dénonce « la composition biaisée du groupe d’experts », « la gestion inappropriée de la période de consultation publique » et « la précipitation du processus d’élaboration des lignes directrices dans son ensemble ».
Source : www.genethique.org