A l’âge de 11 ans, après avoir été victime d’une agression sexuelle ayant entraîné une puberté précoce, elle commence à s’automutiler. Puis, passant du temps sur les réseaux sociaux, elle est exposée au concept « trans » et déclare à sa mère qu’elle souhaite devenir un garçon (cf. Transition de genre : une étude documente la « contagion sociale »). Malgré la réticence de cette dernière, son père l’emmène à l’hôpital pour enfants Hasbro où après deux rendez-vous à une semaine d’intervalle, le Dr Horacio Hojman, un pédopsychiatre, lui prescrit un traitement de changement de genre. Hospitalisée pendant une semaine, Isabelle fait part aux médecins de son appréhension face au traitement, et de son souhait d’avoir plus tard un enfant biologique (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement ; Enfants « trans » : des études, des faits).
Alors que sa mère refuse de donner son consentement pour le traitement, les médecins lui expliquent qu’il s’agit de la seule solution pour éviter qu’Isabelle se suicide. Elle accepte de changer d’avis.
Plus de six mois après avoir commencé les injections hormonales, Isabelle est « de plus en plus déprimée et anxieuse », mais les médecins ne font rien pour ralentir le processus. En novembre 2017, elle tente de se suicider. C’est en 2019 qu’elle arrête « d’un coup » son traitement.
Source : www.genethique.org