En effet, le nouveau Premier ministre avait par le passé interpellé sur la nécessité de développer les soins palliatifs : « Nous avons une loi qui prend en charge humainement les situations les plus critiques. Elle n’est pas appliquée, appliquons-la ». « Sa nomination pourrait donc marquer une étape décisive dans le renforcement des politiques publiques pour garantir à chacun un accompagnement respectueux de la vie jusqu’à son terme », espère la SFAP.
Mais François Bayrou n’aura-t-il pas à faire des « concessions » face à un Parlement très divisé ? « L’avenir des débats relatifs à la fin de vie ne peut être compromis dans le cadre d’éventuels accords politiques ou stratégies de non-censure, interpelle Claire Fourcade, la présidente de la SFAP. Un sujet aussi essentiel que la fin de vie doit rester à l’écart des “accords de politiciens” » (cf. Fin de vie : « il serait inimaginable de reprendre un texte qui, sur bien des aspects, aurait été le plus laxiste au monde »).
Alors que la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avait obtenu de Michel Barnier que le texte relatif à la fin de vie soit inscrit à l’agenda de l’Assemblée nationale fin février (cf. Pas de vote du projet de loi de financement la sécurité sociale mais un texte sur la fin de vie de retour devant les députés en janvier), le changement de Premier ministre permettra-t-il de revoir les priorités ?
Source : www.genethique.org