Fin de vie : les nouvelles recommandations de l'Académie de médecine - La connaissance par les professionnels de santé des dispositions adoptées pour la fin de vie est toujours insuffisante en France selon l'Académie de médecine, qui ne se prononce pas pour un nouveau dispositif législatif.
Faut-il aller au-delà des dispositions actuelles ?". Dans un communiqué de presse, l'Académie nationale de médecine s'interroge, suite à deux propositions de loi présentées récemment par des parlementaires et portant précisément sur "l'aide active à mourir". Le cas d’Alain Cocq, qui, atteint d’une maladie incurable, avait essayé sans succès de se laisser mourir en direct sur Facebook, a également relancé le débat sur la fin de vie au sein de la société française.
L’Académie de médecine, de longue date très impliquée dans la réflexion sur la fin de vie, a toujours affirmé qu'il n'est pas dans la mission du médecin de donner la mort. "On ne peut occulter la réelle souffrance des soignants de passer du soin à l'aide active à mourir", rappelle l’institution.
La loi du 2 février 2016, dite seconde loi Claeys-Léonetti, a créé de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie. Actuellement, la fin de vie digne et apaisée est censée être assurée par la qualité de la prise en charge, par des soins palliatifs adaptés, et si besoin par une sédation proportionnée, voire dans certains cas profonde et continue, "provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie". Cette sédation est possible pour le patient atteint d'une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme. D'autres dispositions renforcent l'importance des directives anticipées, qui s'imposent dorénavant au médecin.
Source : pourquoidocteur.fr
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"L'aide active à mourir", c'est non ! Cet article rend bien compte de l'avis encore une fois répété de l'Académie de médecine concernant la fin de vie. Alors que le sujet va revenir avec force dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle, le CPDH soutient la position de cette Académie qui estime qu'l n'est pas dans la mission du médecin de donner la mort. "On ne peut occulter la réelle souffrance des soignants de passer du soin à l'aide active à mourir", rappelle l’institution. Une position importante à faire connaître.