En réponse au manifeste des 343…232 200 avortements par an. Soit 19 350 par mois. 636 par jour. 232 200 vies supprimées, autant d’hommes et de femmes accablés. Telles sont les réalités que ces chiffres dévoilent. Rassurons tout de suite Madame la député Gaillot, l’avortement n’est pas en voie d’extinction mais d’expansion – ce qui nous, femmes, nous inquiète.
Tant de proches, d’amies, de collègues, nous ont appelées pour partager leur détresse, pour des conseils, du soutien ; tant de femmes nous ont dit qu’elles n’avaient plus le choix. Elles ont avorté non par liberté, mais par contrainte, parce que leur travail ne leur permettait pas de s’occuper d’un enfant, par peur de mal le recevoir, par difficulté financière, parce que leur conjoint les y obligeait, parce que leur famille les jugeait, parce que le Planning disait que cet acte n’aurait pas d’impact sur le restant de leur vie.
On nous a dit que l’avortement serait oublié, mais il nous hante désormais. On nous disait que c’était notre liberté, mais beaucoup ont été contraintes. On nous disait qu’il était médical, pour notre bien et notre santé, mais certaines ont failli succomber. On nous disait que le fœtus ne ressentait rien, mais nous l’avons vu se débattre contre la canule du médecin. On nous disait que notre avenir allait être compliqué par cet enfant, mais nous sommes désormais meurtries par son absence.
Source : francesoir.fr
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Alors qu'en 1971, le Nouvel Observateur publiait le manifeste de 343 femmes qui réclamait un droit à l'avortement, France Soir publie ici un autre manifeste de 343 femmes également, mais qui, cette fois, dénoncent "les lois de promotion de l’avortement entravent le bonheur des femmes en ajoutant du malheur à leur détresse".
Le CPDH veut utilement servir de relais à cette dénonciation. A votre tour d'en prendre connaissance et de faire connaître cette prise de position pour mieux la soutenir.