L’an dernier, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, avait fait adopter en première lecture au Parlement une proposition de loi visant à constitutionnaliser « le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse » (cf. IVG dans la Constitution : L’Assemblée nationale adopte le texte en commission). Le Sénat l’avait ensuite également adoptée, mais en remplaçant la notion de « droit » par celle de « liberté de la femme » de recourir à l’avortement (cf. Avortement dans la Constitution : un sénateur fait cavalier seul).
Lors de la conférence hebdomadaire de son groupe à l’Assemblée, Mathilde Panot a rappelé : « le président de la République avait annoncé le 8 mars 2023 qu’il inscrirait ce droit fondamental des femmes à disposer de leurs corps dans la Constitution et, depuis, nous attendons. Il en a reparlé il y a deux semaines pendant trente secondes pour expliquer qu’il y aurait un texte » (cf. IVG dans la Constitution : Emmanuel Macron réaffirme sa volonté).
Source : www.genethique.org