C’est le témoignage d’Olivia Maurel, née d’une mère porteuse, et qui s’engage aujourd’hui pour l’abolition de la GPA dans le monde en étant porte-parole de la Déclaration de Casablanca pour l’abolition universelle de la GPA, qui a inspiré les députés (cf. Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA).
« Olivia et sa mère ont été traitées comme des choses, le caractère onéreux du contrat étant sans importance ici », soulignent les élus. « En fin de compte, la GPA commerciale comme la GPA dite altruiste aboutissent au même résultat : l’instrumentalisation de la femme et de l’enfant pour satisfaire les désirs de tiers », pointent-ils. « Et certains d’entre eux dans un but lucratif, puisque la maternité de substitution altruiste est en effet devenue un déguisement pour ce marché asservissant », dénoncent les députés (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »).
Au Rwanda, la révision de la loi sur les personnes et la famille vient à l’inverse d’autoriser la maternité de substitution [1] et le marché est en plein essor en Géorgie [2], notamment suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine (cf. Ukraine : sous les bombes, le scandale de la GPA).
Source : www.genethique.org
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La lutte contre la GPA avance partout dans le monde ! Après l’inscription de la GPA comme traite des êtres humains dans les directives européennes, ce sont maintenant des députés chiliens qui s’engagent pour l’abolition de cette pratique dans leur pays. C’est une démarche encourageante qui s’inscrit dans le mouvement de la Déclaration de Casablanca, soutenue activement par le CPDH depuis sa publication.