Béziers - Le rejet déposé par madame Ménard sur le projet de loi bioéthique

Béziers - Le rejet déposé par madame Ménard sur le projet de loi bioéthique
Publié le
June 18, 2021

Le rejet déposé par madame Ménard sur le projet de loi bioéthique - Chers collègues,

1957, La Gloire de mon père. Époque qui paraît si lointaine. Où Marcel Pagnol écrivait un livre pour chanter l’amour d’un père simple et fort. Un père qui a instruit autant qu’il a éduqué. Un père qui a impressionné autant qu’il a consolé. Un père qui se fâchait autant qu’il embrassait. Pagnol a eu un père, et il nous l’a livré avec une douceur poétique pour que jaillisse en nous l’image du père qui était le sien mais qui pourrait, aussi, être le nôtre.

2021. Ce père merveilleux est aujourd’hui coupable ; coupable d’être père ; coupable d’être nécessaire à la conception d’un enfant, à l’engendrement d’une lignée. C’est ce que dit une nouvelle fois l’article 1er, pourtant supprimé par le Sénat dans sa sagesse, et que vous avez rétabli, dans votre aveuglement, en commission, la semaine dernière.

Aveuglement oui, parce qu’avec la suppression de ce père, c’est l’effacement d’une partie de la femme que vous organisez et c’est une partie de l’enfant que vous volez. 

La femme de votre idéologie s’auto-suffira. Elle n’aura besoin de rien ni de personne. Elle s’auto-reproduira, ayant pour seul appui non plus un homme mais la médecine et ses éprouvettes. Elle engendrera même dans sa vieillesse, parce qu’elle aura congelé ses ovocytes pour espérer donner la vie quand elle le voudra. Mais engendrer n’est pas un jeu à somme nulle : moins de père ne donne pas plus de mère.

L’enfant lui, ne sera plus simplement espéré. Il sera commandé, incubé et… payé. Il vivra car, si la médecine ne fait pas de miracle, elle sait défier les lois naturelles qui régissent notre humanité depuis des millénaires. Il vivra. Mais sans père. Pourquoi ? Parce que des femmes et des hommes, des adultes - ce sont toujours des adultes et eux sont nés d’un père et d’une mère - auront décidé à sa place d’enfant, que, lui, n’aurait pas besoin de père. Au nom de son intérêt supérieur, bien sûr, que vous sortez de votre chapeau d’apprenti sorcier quand cela vous arrange…

Source : occitanie-tribune.com

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