Allongement du délai de l’IVG : la suite du calendrier législatif - Après l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) ce jeudi 20 janvier à trouver un accord sur la proposition de loi visant à "renforcer le droit à l’avortement", le texte va poursuivre son chemin législatif.
Après avoir été rejetée d’emblée par le Sénat mercredi 19 janvier et alors que la commission mixte paritaire (CMP) n’a pas réussi à trouver un accord ce jeudi 20 janvier, la proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » pourrait bel et bien être votée avant la fin du quinquennat.
Élection présidentielle oblige, la session parlementaire se termine fin février. Mais qu’à cela ne tienne, le texte porté par la députée Albane Gaillot (ex-LREM) a d’ores et déjà été inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 9 février et au Sénat le 16 février. Il devra encore passer une dernière fois devant les députés, en vue de son adoption définitive.
Que prévoit concrètement le texte ? D’allonger notamment le délai pour une interruption volontaire de grossesse (IVG) de 12 à 14 semaines. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ainsi que l’Académie de médecine ont fait part de leur opposition à une telle mesure. Ancien président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, professeur émérite de gynécologie obstétrique et président du Fonds pour la Santé des Femmes (FSF), Israël Nisand a lui aussi pris position contre. « Plus une IVG est tardive, plus elle est dangereuse et plus elle est difficile psychologiquement pour les femmes qui y recourent », a-t-il déclaré dans une interview au Figaro.
Source : fr.aleteia.org
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Alors que le Sénat a une nouvelle fois rejeté l’allongement du délai d’IVG de 12 à 14 semaines, le Président a annoncé le même jour pour son programme de la Présidence française de l’Union Européenne vouloir inscrire l’IVG dans la charte européenne des droits fondamentaux.
Une double attitude qui laisse penser à une manoeuvre électoraliste, car pour rappel, le Président français s’était toujours prononcé contre l’allongement mais veut maintenant faire voter le texte avant la fin du quinquennat.
Les politiques d'avortement en France ont montré leur échec depuis longtemps, pourquoi vouloir imposer à tous les pays européens ce qui n'a jamais été une bonne voie ? La campagne de "carte de voeux" du CPDH et de One Of Us (voir l'éditorial de la semaine) tombe à point nommé !