Projections démographiques : le 8 milliardième humain serait né le 15 novembre

Projections démographiques : le 8 milliardième humain serait né le 15 novembre
Publié le
November 18, 2022

Projections démographiques : le 8 milliardième humain serait né le 15 novembre - 1 milliard en 1800, 2 milliards en 1927, 6 milliards d’humains en 1999, 7 milliards en 2011, et le cap des 8 milliards franchi le 15 novembre selon les projections démographiques du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) publié en juillet dernier.

Abondamment commentés, ces projections déclenchent des polémiques et alimentent des scénarios divergents, et souvent pessimistes. Le film Soleil vert, récemment rediffusé, en est une illustration.

Projections démographiques : le probable et l’incertain.

Les projections sont le résultat de modèles comportant des hypothèses qui cherchent à rendre compte d’une réalité complexe. De l’incertitude est nécessairement attachée à toute projection. Les articles spécialisés de démographie n’utilisent pas le mot “prévision” qui pourrait faire croire que le futur est connu. Selon une étude publiée par l’INED en octobre dernier, le phénomène de croissance démographique sans précédent que le monde connait depuis quelques décennies est lié au phénomène de transition démographique.

Celui-ci est défini comme un régime où le taux de mortalité baisse avant le taux de natalité, ce qui alimente la hausse de la population. Sur les données démographiques observées, la croissance de la population mondiale a atteint un pic à 2% autour de 1965-1970, et se situe aujourd’hui un peu en dessous de 1%. La population va continuer à croitre dans les prochaines décennies mais un pic serait atteint au cours du 21° siècle selon les projections. L’ONU le projette en 2100 entre 8.9 et 12.4 milliards à 95% de probabilité, dans son modèle. Un économiste de la Banque HSBC a publié l’été dernier une étude avec des projections nettement plus basses. Selon son modèle, le pic serait atteint en 2050 avec une population humaine de 8.6 milliards pour redescendre à 4.2 milliards d’humains en 2100. Ce résultat provient essentiellement d’une projection du taux de fécondité plus basse que celle de l’ONU. Celle-ci a baissé fortement, et plus vite que beaucoup de démographes ne s’y attendaient dans les années 1960-1970.

La fécondité moyenne par femme était à 5 enfants en 1950, elle est autour de 2,3 en 2022. En Inde, pays qui va dépasser la Chine pour sa population totale d’ici quelques années, elle se situe à 2,0. Elle est de 1.83 en France selon une donnée de 2021. Les disparités géographiques sont importantes : alors qu’une majeure partie de l’Asie et l’Amérique latine affichent des taux similaires aux pays européens, l’Afrique, l’Asie Centrale (Pakistan, Kazakhstan…) conservent des taux plus élevés. Un humain sur 6 vit en Afrique aujourd’hui, les projections estiment cette proportion à un sur quatre en 2050 et peut-être un sur trois ou plus en 2100. Comme toute projection, l’incertitude augmente en fonction de l’horizon considéré.

Source : alliancevita.org

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Commentaire du CPDH

L'association Alliance Vita revient sur l'objection courante en ce moment, selon laquelle il faudrait faire moins d'enfants pour "sauver la planète". L'éco-anxiété pousse même certaines femmes à renoncer à leur désir d'enfants…. C'est une société bien triste qui se profile du fait d'une forme de propagande écologiste, qui n'est par ailleurs pas fondée sur des faits scientifiques avérés comme le démontre cet article.

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