« Il est paradoxal (et consternant) de constater qu’aujourd’hui nous défendons la mixité et encourageons l’inclusion, mais que nous avons un système qui autorise l’élimination des personnes handicapées avant leur naissance ». C’est le « nouvel eugénisme » explique Hans Reinders, professeur de déficience intellectuelle aux Pays-Bas, qui tâche de « mettre fin à des vies perçues comme de mauvaise qualité pour éviter d’éventuelles souffrances ». Une étude menée aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en France et à Singapour, estime que 92 % des grossesses diagnostiquées avec trisomie 21 sont interrompues.
Heidi Crowter, jeune femme britannique porteuse de trisomie 21, milite actuellement pour faire modifier la loi sur l’avortement au Royaume-Uni. Actuellement l’IVG y est autorisée jusqu’à 24 semaines pour les fœtus en bonne santé et jusqu’au terme pour ceux qui ont « un risque important de handicap grave ». Pour la jeune femme, cette distinction est une atteinte grave au principe d’égalité.
Source : genethique.org
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Commentaire du CPDH
Heidi Crowter, jeune femme britannique et porteuse de trisomie 21, nous livre un témoignage poignant et plein de bon sens ! Les enfants porteurs ou potentiellement porteurs de trisomie subissent aujourd’hui un véritable génocide, en violation du principe de non-discrimination. C’est une injustice flagrante envers les personnes handicapées dont on considère que la vie ne mérite pas d’être vécue ! Quelle dignité et quel courage chez cette jeune femme !