Alors que la France entière traverse une de ses pires crises sanitaires, Laurence Rossignol, ancienne ministre socialiste, cherche à élargir le droit à l’avortement, officiellement pour faire face aux manques de moyens des hôpitaux.
L’épidémie de Covid-19 qui frappe partout en France ne semble pas développer les mêmes réflexes chez tout le monde. Alors que le personnel hospitalier se bat chaque jour pour sauver le plus de vies possible, d’autres songent plutôt à la préservation – coûte que coûte – de la possibilité pour une mère d’éliminer l’embryon ou le foetus qu’elle porte dans le ventre. Etonnant sens des priorités…
Ainsi, bien que de nombreux professionnels de santé, quel que soit leurs spécialités, sont mobilisés en priorité pour prendre en charge les malades touchés par le coronavirus, un amendement a été déposé au projet de loi urgence covid-19, par le sénateur et ex-ministre sous Hollande, Laurence Rossignol, visant « à permettre au gouvernement d’allonger de deux semaines les délais légaux d’IVG ». Un amendement qui permettrait également « de supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineurs. » Et ainsi d’étendre clairement le droit à l’avortement, comme l’a expliqué Laurence Rossignol dans une série de tweets.
Source : valeursactuelles.com
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Commentaire du CPDH
Profitant du projet de loi d’urgence sanitaire contre le COVID-19, la sénatrice Laurence Rossignol a déposé un amendement pour « permettre au gouvernement d’allonger de deux semaines les délais légaux d’IVG« . Heureusement, pour le moment cette extension forcée du délai d’IVG n’a pas été décidée. Cette tactique interroge sur le « jusqu’au-boutisme » et l’aveuglement idéologique de la sénatrice alors que le contexte pousse à l’unité et à la solidarité de tous envers tous.