Procréation

Avortement : l’OMS appelle à lever les restrictions, pour limiter les risques pour les femmes

Avortement : l’OMS appelle à lever les restrictions, pour limiter les risques pour les femmes 9 mars 2022
avortement OMS

Avortement : l’OMS appelle à lever les restrictions, pour limiter les risques pour les femmes – De nombreux pays limitent drastiquement le droit à l’avortement, le réservant à des situations où la santé de la mère est en danger.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé cemercredi à faciliter autant que possible l’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), estimant que les restrictions ne réduisent pas le nombre d’avortements mais en augmentent les risques.

« Nous recommandons que les femmes et les jeunes filles puissent accéder à l’avortement et aux services de planning familial quand elles en ont besoin », a déclaré Craig Lissner, un cadre de l’OMS, dans un communiqué.

Plusieurs pays interdisent encore l’IVG

De nombreux pays limitent drastiquement le droit à l’avortement, le réservant à des situations où la santé de la mère est en danger. Quelques-uns, comme le Salvador, l’interdisent même intégralement.

Les craintes des défenseurs de l’accès à l’avortement se sont récemment concentrées sur les États-Unis où plusieurs États ont adopté des mesures restrictives et où la Cour suprême semble prête à revenir sur l’idée que l’IVG constitue un droit inattaquable.

L’OMS recommande, elle, de « supprimer les restrictions inutiles sur le plan médical », citant « la criminalisation, des délais obligatoires d’attente, le fait d’imposer l’accord d’autres personnes – conjoints ou famille – ou d’institutions, et le fait d’interdire l’avortement au-delà d’un certain stade de la grossesse ».

Source : bfmtv.com

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Commentaire du CPDH

L’OMS reprend le même discours qu’en 1974 en France, celui des lobbies pro-IVG, pour pousser à l’adoption de la loi Veil autorisant l’avortement : les femmes avorteront quand même quelle que soit la loi et les avortements clandestins sont dangereux.

Nous savons aujourd’hui que cette rhétorique est fausse et que les chiffres donnés à l’époque étaient volontairement surévalués. C’est à se demander quels sont les intérêts de ces lobbies à propager la mort : probablement financiers d’abord, certainement idéologiques ensuite.