Dans une recommandation adressée aujourd’hui au gouvernement, la Haute autorité de santé (HAS) appelle à une « meilleure » prise en charge de la fin de vie, « y compris à domicile ». Le moyen préconisé : « faire évoluer la réglementation des médicaments utilisés pour soulager les malades en soins palliatifs pour permettre à tous les professionnels de santé, de ville comme hospitaliers, de mettre en œuvre de façon effective la sédation prévue par la loi sur la fin de vie » (cf. [Entretien E.Hirsch] La « mort par sédation » ou le reniement de nos « devoirs d’humanité »). Les médicaments utilisés pour provoquer une « sédation profonde et continue jusqu’au décès », un anesthésique, le midazolam, et des neuroleptiques « utilisés habituellement en psychiatrie », « sont réservés sauf exception aux hôpitaux ». Et n’ayant « pas été mis sur le marché pour cette indication, il n’existe pas de « notice » précisant comment les utiliser ».
Source : genethique.org