La Haute autorité de Santé recommande de « faire évoluer la réglementation des médicaments » pour soulager les malades en soins palliatifs.
La fin de vie doit être mieux prise en charge, y compris à domicile, notamment en rendant plus accessibles des médicaments pour le moment réservés aux hôpitaux, plaide la Haute autorité de Santé (HAS).
Les pouvoirs publics doivent « faire évoluer la réglementation des médicaments » utilisés pour soulager les malades en soins palliatifs pour permettre « à tous les professionnels de santé, de ville comme hospitaliers, de mettre en oeuvre » de façon effective la sédation prévue par la loi sur la fin de vie, estime la HAS dans une recommandation adressée ce lundi au gouvernement.
Décision collégiale
Désormais, « les médecins qui veulent se lancer dans cette prise en charge » de la fin de vie à domicile « auront un guide pratique », a souligné Pierre Gabach, chef du service des bonnes pratiques professionnelles à la Haute autorité, au cours d’un échange avec la presse.
Concernant la disponibilité des médicaments, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a dit début janvier souhaiter que les services du ministère travaillent « de façon urgente » pour en « encadrer, sécuriser et garantir » l’accès en dehors de l’hôpital. Cet accès est théoriquement possible, par le système de « rétrocession hospitalière », via les pharmacies d’hôpitaux, mais en pratique, il est très difficile pour les proches des patients de se les procurer.
Source : lexpress.fr