Fin de vie

Euthanasie : le Parlement belge vote la remise en cause de la liberté de conscience

Euthanasie : le Parlement belge vote la remise en cause de la liberté de conscience 5 mars 2020
Euthanasie en Belgique

Ce jeudi 5 mars en début de soirée, le Parlement fédéral a adopté la loi modifiant la législation en matière d’euthanasie.

Cette loi prévoit notamment la remise en cause de la liberté de conscience des médecins et des personnes actives au sein des institutions de soins (soignants, résidents, bénévoles, …) au sujet de la pratique de l’euthanasie.

La loi oblige désormais le médecin qui refuse de pratiquer l’euthanasie (soit pour une raison médicale, soit sur base de sa conscience) à « transmettre au patient les coordonnées d’un centre ou d’une association spécialisé en matière de droit à l’euthanasie ». L’exposé des motifs de la loi précise qu’il s’agit en l’occurrence de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) et de L.E.I.F. (LevensEinde InformatieForum), deux associations militant pour l’extension du « droit à l’euthanasie » pour les personnes atteintes de démence ou simplement « fatiguées de vivre ». De l’avis même du Conseil d’Etat, cet article contrevient à la liberté de conscience des médecins.

Source : ieb-eib.org

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Commentaire du CPDH

Le Parlement belge remet en question la liberté de conscience des soignants en rapport avec l’euthanasie. A présent, les médecins qui refusent devront fournir les moyens à leurs patients de faire « valoir leurs droits » à l’euthanasie, les établissements de santé ne pourront également plus être des sanctuaires anti-euthanasie. C’est une nouvelle inquiétante et qui nous interpelle aussi en France puisqu’à l’heure actuelle la liberté de conscience n’est plus garantie pour tous, dans la PMA sans père par exemple elle n’est pas reconnue aux professionnels qui y seront confrontés.